5 août – Pérou – Le sud

Nous quittons Lima, avec un petit gout de regret, nous serions bien resté un peu plus mais l’auberge est complète. Alors il faut partir.

Nous reprenons la route qui longe la côte pour rejoindre Paracas.

Paracas

Un super spot avant la longue route pour Cusco.

Nous avons beaucoup de chance, le temps est superbe, la vue magnifique et les flamants rose sont là ! Au programme… Balades le long de la plage, jouer avec Minca et regarder les kitesurfeurs s’envoler. Dur, dur…

Minca a une peur bleue de l’eau

Ah, et bien sur le coucher de soleil !!!

Le village très touristique de Paracas n’en est pas moins agréable.

Bonus

plage Paracas from J Vincent on Vimeo.

Minca plage from J Vincent on Vimeo.

Huacachina

Sur la route de Cusco, nous faisons une halte à Huacachina, une oasis posée tout près d’Ica.

La légende raconte que l’oasis est née lorsqu’une princesse vint s’y réfugier pour échapper à un chasseur, dès que la princesse toucha l’eau, la végétation se mit a pousser, et les dunes seraient les replis de son manteau.

Malheureusement la ville, elle, n’a rien de romantique, beaucoup de sandboard, de buggys, de restaurants et de touristes, nous y avons mangé le pire hamburger de notre vie !!! De la viande avec herbes de Provence et je ne sais quels autres fantaisies du cuisinier, le tout passé au mixer…

Nasca

La première fois que nous étions venu avec Vincent, Nasca ne fut qu’une ville étape où nous avons attendu, fort longtemps, notre correspondance. Aujourd’hui, nous allons voir les géoglyphes depuis le mirador, nous aurions pu choisir l’avion… nous aurions pu, mais … Hormis le fait que cela coute un bras, beaucoup de ceux que nous avons rencontré, on refait la décoration du cockpit !!! Non pas que je ne veuille pas participer… Non, en fait non !!! Je laisse le soin de la déco au plus courageux !!!

Le mirador

Le combi vu du mirador

C’est dans l’un des déserts les plus aride du monde que se développa la civilisation Nasca, en -200 à 600 après J.-C. Très connu pour ses géoglyphes, qui sont disséminés sur environ 3 900 m2, ils sont aussi des agriculteurs et ont développé un système d’irrigation, de puits et d’aqueducs encore utilisés aujourd’hui.

Les lignes, dont certaines peuvent atteindre 8 km, sont tracées en retirant du sol les cailloux les plus foncés et laissant ainsi apparaitre le sol, qui lui est plus clair. Le climat qui ne connait quasi pas de précipitation ni de vent, à permis la conservation de ces géoglyphes jusqu’à ce jour.

Nous trouvons un spot dans une cours d’hôtel, un peu en dehors du centre, ou nous resterons quelques jours…

Tout d’abord nous dégustons un bon café…

Avant de nous lancer dans la recherche d’un panneau solaire, le notre aillant définitivement abandonné la partie !!!

C’est par hasard, dans une boutique de téléphones portables que nous trouvons notre bonheur !!! Pourquoi pas !!! Les pharmaciens vendent des chips pour les téléphones mobiles et on y trouve parfois un TPE, alors…

Il nous faut trouver un moyen pour le fixer, car celui-ci est rigide et notre toit est bombé. Finalement c’est un vitrier qui trouvera la solution !! Je sais ça parait pas simple, un vendeur de téléphone, un vitrier… De quoi en perdre son latin, heu son espagnol !! Et pourtant, dans la pratique, ici au Pérou ou n’importe où en Amérique du Sud, on cherche, on trouvez, pas toujours ou on aurait pu l’imaginer, certes, mais on trouve !!!! Si on se met à demander, alors là, à coup sûr on fait le tour de la ville… Parfois 2-3 fois !!! C’est un peu comme un jeu de piste, avec comme indicateur les gens qui se font un plaisir de nous renseigner, même si il ne savent pas vraiment ou c’est …

Bref, maintenant il s’agit de fixer le-dit panneau solaire !! C’est parti, panneau solaire, barres en alu et mastic-colle !!! Résultat…

Alors ????? Il est pas beau ce panneau solaire ????? Merci pour vos réponses et encouragements !!!

Comme les choses sont ainsi faites, quelque soit l’hémisphère, une chose réparée d’un coté, une autre se casse de l’autre !! Alors nous partons à la recherche d’un … GA-RA-GI-STE ! Oh, comme c’est original !!!

Cette fois se sont les amortisseurs avant qu’il faut changer. En même temps on ne sait absolument pas depuis combien de temps ils sont sur le combi… J’aime mieux pas savoir !!!! Alors, une de plus pour la collection … de jambes !!!

Ce ne fut pas sans peine que le mécanicien remonta le cardan arrière (au départ changement de joint de cardan), nous avons même cru que nous allions y passer la nuit !!! Apparemment le mécano a démonté une pièce, qu’il n’aurait pas du, et qui semblait lui paraitre plus proche du casse tête chinois que de la mécanique !!!!! Parfois des soupirs, parfois des coups de marteaux, une mine dépitée et miracle… Un jeune collègue arrive et remonte la pièce, façon génie du rubik’s cube !!! Ah, toujours vérifié que tout est bien revissé et surtout bien serré, ouaip, parce que plus tard, ben on en perd ses vis !!! Surtout avec les pistes boliviennes…

La looooooooongue route vers Cusco

Nous quittons donc le bord de mer, et derrière nous la dune « Cerro Blanco » nous regarde partir. Nous la verrons un long moment se détacher du fond mer. Cette dune de plus de 2 000 m d’altitude, est considérée comme la plus haute du monde, elle domine ainsi toute la vallée de Nasca.

Nous prenons de la hauteur et ainsi nous voyons toujours la mer au loin. L’altitude… je crois que nous n’allons devoir nous habituer et ce pour un petit moment. Le combi nous surprend, encore et encore. Vous connaissez l’histoire du point vert qui monte, qui monte et qui descend ? Mais noooon c’est pas un petit pois, mais bien notre fidèle Combi vert !!!!

Nous traversons la « Reserva Natural Pampa Galeras » qui a été créée en 1967 pour la protection des vigognes.

Pendant ce temps petit combi grimpe toujours …

Nous croisons des lagunes d’altitude d’un bleu profond.

Pendant ce temps notre Mimi se cache sous la couverture !! Il faut le savoir, les chiens du nord de la Colombie sont des c–s gelés !!!

Nous ferons un stop pour la nuit au village de Chalhuanca, dans la cour d’un hôtel.

Voilà, la longue route se termine,

nous approchons enfin de Cusco.

Cusco

Nous pensions rester… 3-4 jours, sachant que nous avions déjà fait le Machu Picchu, sauf que, ben on y est bien à cusco. Le matin on descend en ville, direction un petit café qui, en plus, fait du bon pain…

des bons gââââteaux

et un excellent café !!!

Heu, vous avez remarquez qu’on a gouté !!!!

Un petit tour au marché, pour faire les courses et gouter les spécialités.

Ici un chauffa (riz avec légumes et viande) et un ceviche, dont je vous donnerais la recette bientôt…

Sans compter les balades dans les ruelles

et le petit quartier de San Blas.

Oui, oui, c’est Minca, elle adoooore poser pour la photo !!

Bonus

Cusco-plaza de armas from J Vincent on Vimeo.

De plus nos amis Jacques, Florence et Yael, après quelques péripéties, nous rejoignent au camping de Cusco.

Nous ne pouvons que constater les stigmates de leur aventure, une grosse grève entre Arequipa et Cusco. Pas cool !!!

Nous décidons, après tout y’a pas raison !!!! de changer les amortisseurs arrière et de faire graisser le train avant (couinement intempestif !!!). Alors comme le veux la coutume… Des jambes, des jambes !!!

Ce fut une sacrée aventure, nous avons traversé la ville en taxi pour trouver des amortisseurs a ramener au garagiste. Puis un mécano nous rejoint. Puis nous repartons tous les 3 en taxi dans le quartier des pièces détachées. Puis nous reprenons un taxi. Puis nous trouvons enfin les bons amortisseurs. Puis retour au garage !!!! Nous verrons plus tard que vérifier les écrous, C’EST CAPITAL !!!! Mais plus tard…

Et puis il y a les sites, le premier :

Sacsayhuaman

Cette forteresse Inca a été commencée au milieu de XVe siècle et achevée 50 ans plus tard, il semblerait que plus de 20 000 hommes furent nécessaire à sa construction.

Parmi ces blocs de pierre, il s’en trouve un qui mesure 9 m de haut pour 5 m de large et 4 m d’épaisseur !!!! Soit, approximativement, 350 tonnes !!!

Un petit coucou.

Coucou !!!!!

Bonus

Saqsayhuaman from J Vincent on Vimeo.

Suivi de :

Ollantaytambo

Nous avons adoré autant le petit village que le site.

Cette forteresse inca, Ollantaytambo, qui signifie l’auberge d’Ollanta (du nom d’un guerrier), fut le lieu d’une terrible bataille entre les incas et les espagnols.

« Une légende raconte qu’un jeune guerrier, Ollantay, devint général des armées Inca, grâce a ses nombreuses victoires. Celui-ci tomba amoureux de la belle Coyllur Cusi, fille de l’Inca Pachacutec. Leur amour était si fort qu’ils ne purent s’empêcher de se fréquenter, et l’irréparable se produisit. Ollantay demanda alors la jeune fille en mariage. Son père, l’Inca, lui refusa tout net. Malgré ses mérites, il n’est pas de sang royal.

Ollantay se retrouve exilé et Coyllur Cusi enfermée dans la maison des femmes. Ollantay apprendra que la jeune fille a été tuée. Amer il quitte Cusco en menaçant de revenir se venger.

L’Inca tenta, en vain, de vaincre Ollantay. 10 ans plus tard Pachacutec décède et son fils Tupac Yupanqui prit sa suite. Il envoie son général qui grâce à une ruse, captura Ollantay. L’Inca demanda alors à ses conseillers conseil que faire. Finalement l’Inca lui accord son pardon et même le promu major général.

L’histoire pourrait s’arrêter là. Mais un jour une très jeune fille plaide, devant l’Inca et Ollantay, la libération de sa mère, enfermée dans la maison des femmes. Tous deux se rendent dans la prison et l’Inca reconnait sa sœur, il la fait libérée et autorise la mariage entre elle et Ollantay. »

Conte oral d’origine inca, retranscrit par un pasteur.

Bonus

Ollantaytambo from J Vincent on Vimeo.

Salineras de Maras

Nous avions déjà visité ce site qui nous avait beaucoup marqué par sa beauté. De plus, il est situé dans un environnement superbe, alors allons vérifié cela…

La piste qui nous mène aux salineras, nous délivre un paysage absolument superbe, on en perd pas une miette…

Puis la piste, à flanc de montagne, domine les salineras.

Nous ne sommes pas déçu, c’est toujours aussi magnifique, malheureusement nous arrivons un peu tard début-milieu d’après-midi et l’ombre de la montagne est sur les bassins. Arg, dommage !!!

Ces quelques 3 600 bassins forment une mosaïque dans un dégradé de couleur, qui va du ocre au blanc. Ces salineras pré-inca sont aujourd’hui organisées en coopérative et et plus 700 familles exploitent ses bassins. Nous sommes à plus de 3 300m dans la vallée sacrée des Incas.

Bonus

Salineras from J Vincent on Vimeo.

Nous repartons vers Cusco et profitons encore un peu de ce magnifique paysage…

Cusco… pour finir, nous resterons pas loin de 15 jours !!! On a fini par prendre nos petites habitudes, le matin on descend en ville, petit café, bah oui, normal, on en profite pour hacheter du bon pain, puis petit tour dans les ruelles, puis taxi pour remonter au camping, blog, papotte, popotte, et Minca, qui passe sont temps avec ses potes !!!!

Voilà des journées bien occupées !!! Mais !!! Mais il faut partir… Alors on se lance, de nouveau, dans une loooooooogue route pour Puno et le lac Titicaca.

Tout le long de la route nous verrons ces portraits, dont nous ne connaissons ni les tenants ni les aboutissants, mais on admire le coup de pinceau. Ici, et au Pérou aussi, les pubs, les revendications et autres, sont peints sur les mur des maisons…

De plus le temps est avec nous, la lumière met en valeur les montagnes environnantes, alors, comme d’ab, on profite !!!

Je dois dire que le Pérou nous a gâté jusqu’au bout…

Oui, se sont des flamants roses… du froid !!!

La route nous fait traversée encore de nombreux et beaux paysages, notre première étape… dans une fromagerie !!!! Nous en profiterons pour faire une petite razzia, beurre, yaourt et, bien sûr, fromages !!!! Et Minca pour se faire de nouveaux copains !!!

Mais qu’est-ce que c’est que ce petit machin ?????Vraiment étrange, si ça continue je vais lui cracher dessus !!!!!

Pour une fois ; match = 1 lama, 0 Minca !!!

Chifron

Nous filons maintenant vers le lac Titicaca, avec une certaine impatience. Nous avons trouvé un petit spot au bord de la plage !!!! A 4 000 !!! Ça le fait non !!