Vous aurez compris que le Combi a pris une grande place dans notre vie (sinon lire «nous et lui»). Plus que toutes autres choses (les batteries capricieuses, le chauffage pas toujours coopératif) il nous a appris la liberté, il nous a fait comprendre qu’on était capable de vivre avec un minimum (tout relatif, certes, car c’est quand même une petite maison sur roues !), il nous a fait affronter nos inquiétudes (ou toutes les raisons qui font que l’on ne part pas !), eh oui comme, par exemple, tomber en panne.
Depuis nous avons grandi ou plutôt le Combi nous a fait grandir et notre projet aussi.
Alors après de petits week-end, puis de longs week-end, puis de longues vacances, nous voilà suffisamment grands pour un long périple d’environ 1 an 1/2.
Nous continuerons certainement à grandir durant ce périple, dans notre vie de couple, dans notre manière d’appréhender ce qui nous entoure, dans la façon de lier connaissance avec les autres.
Et puis, en plus du Combi, nous adorons la bonne bouffe, l’Amérique du Sud, la photo, la permaculture et le bio, passer du temps ensemble, le tout dans le désordre ou pas, ça dépend des jours…
Notre projet est donc de rejoindre le Chili depuis le Canada. En tout cas, d’atteindre l’Amérique du Sud à la vitesse d’un escargot gourmand et curieux, à qui 2 antennes-yeux de plus auraient été les bienvenues !! Ce qui ferait 4 paires d’yeux… De quoi vous donner le tourni !!
Nous abordons chaque pays avec nos « vues d’ici », les commentaires de nos amis « ça craint la-bàs, non? », la TV (le moins possible) et le pompon, le site de « diplomatie française », qui ferait reculer le plus rêveur des voyageurs. Nous partons donc avec ces bagages, mais prêt à découvrir, gouter, écouter et regarder (4 paires d’yeux quand même !!!) tout ce que nous rencontrerons, prêt aussi à être déçu et surpris, triste et heureux, en panne et pas en panne (et oui, combi aussi à ses bagages). Enfin, prêt à tout bousculer pour apprécier notre toute frêle liberté.
J’espère que nous apprendrons beaucoup de choses, notamment à regarder…
Comment
Moa, ce ké yé voudré savoar, cé a ké ora es ké lé kamion y pass à méchico perké cé su la routa ki va del Kanada a la suce amerika.
Ye suis sur la rota con les adidas ave les tresas bandas et attend el camion.
Viva la revolution
Poncho villa